Ceci est la quatrième partie de ma vidéo sur la destruction de la famille. J’ai beaucoup travaillé le rythme, les visuels et la musique sur cet épisode, je vous invite donc à la visionner directement sur YouTube:
Cult(ure)
N'allez surtout pas croire que le féminisme radical et les mouvements de justice sociale sont nées d'un élan populaire.
C'est la nouvelle poule aux œufs d'or d'une machine à fric qui exploitent nos divisions pour encaisser ses dividendes.
Un martelage interminable qui finit par persuader la foule qu'il reflète sa propre opinion.
Au bout d'un moment, il n’y a même plus besoin de marionnettiste pour tirer les ficelles. Le système tourne en boucle. Un cercle vicieux d'offres poussées par la demande.
Et son cheval de Troie, c'est la liberté individuelle. Ce qui quand on lit entre les lignes veut dire devenir esclaves de nos pulsions. N'exister qu'à travers le plaisir de dépenser du pognon.
Pour qu'on ne pense à rien d'autre qu'à nous-mêmes et que la machine ronronne sans problèmes, quoi de mieux que diviser les gens ?
Vous avez regardé la télé ces 10 dernières années ? Le cinéma peut-être ? Un petit remake de Ghostbusters où un homme joue la secrétaire écervelée ? Une comédie musicale sur un chef de cartel mexicain qui a toujours rêvé d'être une femme ?
La semaine dernière j'ai aidé ma fille à réviser son cours d'histoire, fallait apprendre par cœur les droits et les devoirs des habitants d'Athènes. Un joli petit tableau excel. Colonne "droits pour les femmes: "aucun". Colonne "devoirs": "obéir à leur mari, rester à la maison, faire le ménage et la cuisine".
Les dessins animés, comme Peppa Pig, Family Guy, où le père est un incompétent complet, totalement attardé.
Les séries Netflix, où tous les héros sont des femmes. Les hommes eux dominés, stupides et faibles, au cœur d'aucune réelle décision.
Ca ne vous rappelle rien ?
Le négatif d'une vieille histoire qu'on prétend dépasser. On a juste inversé les rôles, comme une sorte de vengeance puérile.
“C'est celui qui dit qui y est !“
Et dans ces productions, les mères, quand elles le sont encore, sont des superwoman qui jonglent entre carrière de cadre et leurs enfants, dont l'un n'est autre que leur mari adulescent qui passe sa vie à geindre ou à poser des questions cons.
"Chéri, dis, t'a pas vu mes clés, j'étais sûr de les avoir posé sur la table du salon".
Et madame de lever les yeux au ciel sous l'approbation générale.
Et les livres pour enfants ?
Combien de romans jeunesse et de BDs font le procès de la famille ou de la masculinité ? Ca fait douze ans que je lis des histoires à mes filles, et je vous assure j'ai arrêté de compter les livres où papa-maman s'engueulent, le père est mort ou les parents sont divorcés. Chez nous ça part direct à la poubelle ou ça lance les barbeuc l'été.
Encore, il y a peu de temps, c'était un peu déguisé.
Aujourd'hui, c'est partout, tout le temps et complètement assumé.
On pourrait se consoler, après tout, c'est que du divertissement.
Mais pas du tout.
Parce qu'il n'y a rien de pire que les médias quand ils prétendent détenir une valeur intellectuelle et adresser des sujets de société.
"Ce soir, le grand débat !"
Dont la nouvelle définition apparemment c'est d'inviter cinq experts différents qui pensent tous la même chose, ou une personne qui maîtrise son sujet face à six adversaires qui le laissent jamais parler.
Et ces jeux du cirque à faire pâlir Rome se déroulent sous le plus grand chapiteau du monde, internet et les médias, avec au balcon pour orchestre la culture de masse .
“Demandez le programme !
Le Grand Duel des Genres: un combat de catch endiablé où l'homme et la femme s'affrontent, chacun déguisés en caricature de l'autre.
Le Dompteur de Mâles Toxiques: Sous les claquements de fouet, nos specimens masculins sautent à travers les flammes de leur existence.
Utérus et Parasite: deux clowns d'une farce tragique où bébé colonise le corps de sa mère et le dévore de l'intérieur.
Ni Pondeuse Ni Soumise: un numéro de voltige acrobatique où des femmes se balancent du haut de leur carrière sans filet ni bras pour les accueillir quand viendra le temps de redescendre.”
A la sortie du chapiteau, il n'est pas étonnant qu'un clivage politique et idéologique sans précédent divise les hommes et les femmes.
Egalité
Le monde regorge de pays où les femmes n'ont ni droits ni libertés. Mais dans nos démocraties libérales ces batailles sont déjà largement gagnées.
Pourtant, on continue à diaboliser les hommes dans leur ensemble, comme si chaque offense verbale, chaque agression physique ou violence faites aux femmes était le fait de la majorité.
Pour éviter les vérités inconfortables, on préfère se réfugier dans des généralités, quitte à tout mélanger: agressions sexuelles, Israël-Palestine, LGBT. Racisme, droit des femmes, extrême droite, identité.
Vous croyez vraiment que cet amalgame de raccourcis ait le moindre effet sur les oppresseurs véritables ?
On assiste plutôt en France à un recul monumentale de la liberté des femmes.
Et on blesse dans leur âme la majorité des hommes qui ont toujours respecté les femmes. Ceux-là sont fatigués d'être désignés comme coupables.
Pendant ce temps là les responsables, minoritaire et à répétition, eux n'écouteront jamais, ce quel que soit le message.
Parce que le vrai problème, celui qui réunit toutes les jeunes femmes, c'est le harcèlement et l'insécurité qui règne dans nos villes et dont elles font chaque jour les frais. Quiconque parle encore avec elles le sait.
J'ai longtemps eu du mal à comprendre pourquoi cette réalité est systématiquement évitée, surtout par ceux qui prétendent les défendre corps et âme. Pourquoi dans les manifs humanistes tout argument devient "fasciste" dès qu'il expose des données concrètes qui contredisent leur petite histoire. Pourquoi la peur de passer pour un réac doit toujours primer sur la vérité ?
On assiste depuis 10 ans à une avalanche de luttes morales. Sous couvert de justice sociale, les couches idéologiques s'accumulent et obscurcissent davantage les vrais problèmes.
Si tu contestes, t'aimes pas le progrès.
Si tu critiques, t'es un Nazi.
Depuis des millénaires l'Homme développe la pensée critique, élève sa philosophie, et parfait sa rhétorique, mais deux ou trois mots de vocabulaire suffisent à clore tous les débats.
Impossible dans ces conditions d'atteindre la vérité.
Encore moins de trouver des solutions pour y remédier.
Pourquoi les femmes semblent adhérer plus facilement à ces combats contre l'inégalité ?
Ce n’est pas parce qu'elles sont plus faibles ou plus naïves. C'est parce que l'égalitarisme est une qualité intrinsèque de l'énergie féminine.
Et vous ne serez pas surpris si je vous dis que pour expliquer pourquoi, il faut revenir à la nature humaine encore une fois.
Joyce Benenson, dans son livre "Warriors and Worriers", explore ce sujet en profondeur.
Les hommes ont toujours fonctionnés en grandes coalitions. Une grande quantité d'alliés était nécessaire pour affronter les tribus rivales. Plus le groupe était grand, plus leur chances augmentaient. Pas question donc de virer des gens à gauche à droite. Il valait mieux s'accomoder des hiérarchies et des inégalités. Les plus forts apportaient leur qualité pour commander, et les plus faibles assuraient la puissance par la quantité.
Les femmes, elles, ont évolué dans un tout autre environnement. Ce qui comptait, c'était la sécurité et la confiance au sein du groupe. Mieux vaut une petite tribu soudée qu'une grande communauté risquée. Quand vous accordez trop de statut à quelqu'un d'autre, vous vous exposez au risque d'être évincée. Et si vous vous démarquez un peu trop, vous devenez la cible de ressentiments et de potentielles représailles.
Les femmes favorisent donc la loyauté et le conformisme.
Elles black-list rapidement les éléments toxiques, et ont une aversion instinctive au conflit et au risque. L'égalité pour elles c'est une stratégie de survie.
Leur empathie débordante est le fruit de notre évolution.
Pour comprendre et protéger des nourrissons qui n'ont pas encore le langage, elles ont développé une sensibilité aigüe à la détresse invisible. Quand un bébé pleure, ce qui compte, c'est pas juste de l'entendre : c'est d'être assez concernée pour vouloir comprendre et ne pas lâcher tant qu'on n'a pas résolu le problème.
Là où l'homme est protecteur de la violence physique, les femmes sont garantes du bien-être émotionnel.
Cet instinct maternel les rend plus vulnérables, surtout quand elles n'ont pas d'enfant pour le canaliser.
Cette empathie a tendance, dans un monde hyperconnecté, à se projeter sur le monde entier.
Et de plus en plus de gens s'identifient comme des victimes.
L'ascencion des femmes est une avancée qu'il faut célébrer.
La dernière chose à faire serait de revenir en arrière.
Mais comme tout écosystème dont on modifie l'équilibre, le nombre grandissant de femmes dans des institutions clés impacte certaines dynamiques de notre société.
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