Salut à tous,
La troisième vidéo est enfin en ligne.
J’y parle de la fracture hommes-femmes, des illusions modernes, de la désintégration de la famille, des idéologies qui nous gangrènent, et surtout de ce qu’on peut faire pour retrouver du sens, du lien et de la dignité.
C’est long, c’est dense — et parfois certainement vindicatif. Je me connais, je dérape toujours un peu...
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🛑 Je vous demande un petit service : regardez-la dès maintenant si vous le pouvez. Laissez un commentaire, un like, n’importe quoi. C’est bête, mais vos retours font décoller la vidéo dans l’algorithme, et surtout, me donnent l’énergie de me rasseoir, d’affronter les plaisirs et la torture de l’écriture pour vous livrer un prochain épisode.
Pas besoin d’écrire une thèse. Un “merci”, un “je suis pas d’accord sur…”, ou même un emoji, ça suffira.
Merci d’avance pour votre soutien.
Je ne vous cache pas que celle-là… elle m’a coûté. En temps, en énergie, en nerfs. Elle m’a carrément hanté pendant deux mois.
Parce que dire ce qu’on pense sur ce genre de sujets, sans tomber dans la facilité ou l’excès, c’est un exercice difficile.
Je ne suis pas certain d’avoir réussi…
Et quand on fait ça en vivant en communauté, en bossant à côté, en élevant ses enfants, en sacrifiant des soirées, des week-ends, des moments partagés, il faut se rappeler en permanence pourquoi on le fait.
Je le fais déjà pour écrire. C’est devenu mon seul moyen de ralentir. De sortir la tête de la tornade. De prendre la mesure de ma vie à un rythme que je choisis.
Dans ce monde toujours plus speed, écrire m’oblige à penser vraiment, à ordonner ce que je ressens, à y voir clair. Et en voyant clair, on peut enfin choisir : choisir ses idées, ses combats, sa direction. Je crois qu’on ne peut pas organiser sa vie si on n’organise pas d’abord ses pensées.
Et pour moi, ça passe par les mots couchés “sur le papier”. Visibles et prêts à être analysés sans s’échapper.
Mais ces derniers temps, j’ai réalisé un truc plus important encore.
Ce qui me pousse à faire tout ça, ce n’est pas juste ma passion pour l’écriture, pas non plus l’égo démesuré de l’artiste, l’envie de râler ou le goût du vrai.
C’est mon appréhension en tant que père. Pas une appréhension paralysante. Une appréhension active, lucide.
La peur de voir ce monde filer, et d’être trop occupé, trop distrait ou trop lent et de ne pas offrir à mes filles les valeurs et les compétences qui leur permettront de s’épanouir en dépit de la vitesse du changement.
C’est de plus en plus difficile. Il y a deux générations, on élevait les enfants dans le monde qu’ils allaient arpenter.
Aujourd’hui, on peine parfois à suivre nous-mêmes. Le monde change de plus en plus vite, plus vite que la pensée, et rien ne garantit que ce que l’on transmet aujourd’hui aura une quelconque valeur dans le futur.
Alors il faut transmettre autre chose. Une colonne vertébrale. Un socle. Certaines valeurs et expériences humaines s’affranchissent des époques. Il suffit de lire un peu les philosophes.
Pour leur donner le meilleur futur possible, il faut comprendre ce monde et où il va. Aujourd’hui plus que jamais, il faut surtout le déchiffrer. Parce qu’on ne peut plus faire confiance aux récits officiels, ni aux médias, ni à l’école, ni même à la culture dominante. Tout est traversé d’idéologie et d’intérêts.
Le vrai, on ne le reçoit plus. Il faut aller le chercher. Ça demande du temps, de l’attention, du discernement et de sacrifier des choses. Ça demande surtout du courage. Le courage de douter, d’affronter les idées qui dérangent, de remettre en cause ce qu’on croyait.
Et parfois, le courage de se sentir seul.
Mais c’est le prix à payer pour protéger nos enfants.
À très vite… ou à dans deux mois.
Prenez soin de vous,
Nico